mercredi 28 février 2007

L’Association Générale des Producteurs de Blé fait le point

SCOP - Le journal de l’APGB- fait le point sur les volumes de coproduits des biocarburants au niveau européen et national après le Sommet du Végétal.
Selon le journal, l’élevage européen dépendra moins des importations de soja, du fait d’importantes quantités de coproduits riches en protéines. En effet les augmentations seront fortes : 100% de tourteaux de colza en plus entre 2005 et 2010 et 600% de drèches de blé en plus pour la même période !

Les fabricants de biocarburants ont leur épingles à tirer du jeu. Les ventes de coproduits représentent en effet 15 à 20 % du chiffre d’affaire pour le bioéthanol, et 20 à 25 % pour le diester. Les prix futurs sont flous, de nombreux facteurs pouvant entrer en jeu.

Les fabricants de biocarburants auront aussi à garantir les qualités bactériologiques et nutritionnelles pour convaincre les fabricants d’aliment du bétail.

l’article en page 4 du SCOP N° 8 (Juillet - Août 2006)

Information supplémentaire sur la nouvelle usine de trituration dans la Meuse

Le journal d’information du conseil général de la Meuse abordait la construction d’une nouvelle unité « trituration » pour l’usine Ineos de Baleycourt-Verdun dans son édition juillet - août - septembre 2006.

Article en page 12 du pdf

mardi 27 février 2007

L’impact environnemental du développement des VANA* en Champagne-Ardenne

*VANA = Valorisations non alimentaire des agro-ressources

La Chambre Régionale d’Agriculture Champagne-Ardenne, l’Agence de l’Eau Seine Normandie, la Direction Régionale de l’Environnement Champagne-Ardenne et la CORPEP Champagne-Ardenne ont financé le Cabinet Labyrinthe pour une étude sur l'impact environnemental des VANA et plus particulièrement des biocarburants dans la région avec la mise en place des trois sites majeurs : SMBE (Soufflet) à Pont-sur-Seine, Saipol-Diester au Mériot et Cristanol (Cristal-Union) à Bazancourt.

Dans cette étude sont repris les objectifs de ces trois usines de biocarburants aux différentes échéances (2007, 2008, 2009). Les soles des cultures dédiées en Champagne-Ardenne sont également abordées ainsi que le problème potentiel de concurrence entre les surfaces dédiées à l’alimentaire et au non-alimentaire.

De plus les potentialités et développements nationaux et régionaux des VANA sont notées ainsi que les autres ressources qui devraient se développer dans l’avenir (ligno-cellulosique…).

le PDF de l’étude « Labyrinthe »

Chiffres et dates clés pour Saipol-Diester

Saipol-Diester-Industrie résume sur son site ses ambitions pour les années à venir , les quantités de biocarburants à produire avec les volumes visés pour chacune de ses usines.
· Grand- Couronne : 260 000 tonnes
· Venette : 200 000 tonnes
· Sète : 250 000 tonnes
· Le Mériot (septembre 2007) : 250 000 tonnes
· Montoir (juin 2007) : 250 000 tonnes


Un petit rappel du calendrier :

en 2006 démarrage de 2 nouvelles unités :
Sète : 200 000 T
Compiègne : 100 000 T supplémentaires

en 2007 : entrée en fonctionnement d’une usine de production de Diester à Montoir (250 000 tonnes) et au Mériot (250 000 tonnes).

Enfin en 2008 : deux nouvelles usines de Diester verront le jour, à Bordeaux (250 000 tonnes) et à Capelle-la-Grande (250 000 tonnes), tandis qu’une nouvelle unité de production sera également implantée sur le site actuel de Grand-Couronne (250 000 tonnes).

jeudi 22 février 2007

Le Brésil veut exporter plus de bioéthanol vers la France

Afin de développer leurs exportations d'éthanol, le Brésil demande à la France et à l'Europe d'augmenter la part de l'alcool dans l'essence ainsi que les quotas d'importation sans taxes
Dépèche AFP (parue sur PleinChamp) – 2 Février 2007 –- Le Brésil veut exporter plus de bioéthanol vers la France , (de plus sur cette page vous trouverez de nombreux liens sur le thème des biocarburants)

Nouvelle usine de biocarburant dans la Meuse

Après les sites du Meriot (Saipol-Diester), de Pont-Sur-Seine (SMBE-Soufflet), et de Bazancourt (Cristanol), une nouvelle usine de biocarburant va se mettre en place dans la grande région Champagne-Lorraine. Cette usine biodiesel sera en fait une nouvelle unité de l’Usine Ineol qui ne produisait pour l’instant que de l’ester methylique à partir d’huile importée (ancienne usine Novaol). Cette usine située à Baleycourt-Verdun dans la Meuse triturera 400 000 tonnes de colza dès 2008 et fournira 240 000 tonnes de tourteau.

Réussir Grandes Cultures – Février 2007 – une usine de biodisel dans la Meuse

jeudi 15 février 2007

Veille de la CCI – région champagne-ardenne

les dernières infos sur le bioétanol en région Champagne-Ardenne ,

Présentation par le CREOL

Le CREOL, lors d’une journée ADEME sur les huiles végétales, a fait une présentation réexpliquant le process industriel de la trituration des graines de colza ainsi qu’une comparaison économique entre un site industriel, celui du Mériot, et celui d’une trituration « double pression » de taille plus modeste.

Les explications sur la présentation et les hypothèses de travail :

« Présentation de la tituration des graines le 21/11/2006 dans le cadre d’une journée technique ADEME sur « l’utilisation des huiles végétales pures (hors biocarburant) ».

Le diaporama suivant présente les grands principes de la production industrielle des huiles végétales. On y trouvera des indications sur les coûts de transformation, les besoins d’énergie, ainsi qu’un tableau des capacités de la trituration française.
Les consommations d’énergie indiquées ne sont qu’indicatives, elles reflètent la réalité d’une usine de taille moyenne relativement ancienne. Comme cela a été démontré par notre étude sur l’incidence de la granulation des modifications particulières du process peuvent modifier les besoins de manière significative.
Les données économiques ne proviennent pas de statistiques ou de données comptables mais sont constituées d’estimations fondées sur les informations éparses.
Pour le cas de l’usine du Mériot, nos informations proviennent du communiqué de presse de SAIPOL du 5/04/05. Pour le cas d’une usine « double pression », nous avons utilisé une cotation de La Mécanique Moderne à laquelle nous avons ajouté une évaluation des coûts de mise en place basée sur des ratios liés à notre expérience.
La distance moyenne d’approvisionnement a été calculée sur la base d’une densité de cultures énergétiques de 1,7 % du territoire. Les oléagineux occupent environ 20 000 km² sur un territoire de 550 000 km², soit 3,8 %. Il s’agit donc d’une évaluation très prudente. Le coût du transport routier est basé sur une valeur relativement arbitraire probablement inférieure à la réalité.
Les cours des graines, huiles et tourteaux sont issus des informations diffusées par La Dépèche.
Les capacités de trituration actuelles et en construction nous ont été fournies par les industriels et les statistiques sur la production sont celles diffusées par PROLEA. »


la présentation en pdf ,