mardi 26 juin 2007

Les biocarburants au menu des associations d’éleveurs

Avec l’objectif européen des 5,75 % d’incorporation de biocarburant dans les carburants fossiles d’ici 2010, les besoins en huile et en éthanol devraient concerner 12 millions d’hectare dans l’UE. La question, posée lors de l’assemblée générale du 15 juin de la section des éleveurs en association de la fédération, est de savoir si l’augmentation de ces surfaces consacrées à la fabrication des biocarburants pèsera ou pas sur les filières d’élevage et leur développement. En effet certaines céréales « secondaires » (orge, escourgeon…) pourraient voir leur sole diminuait fortement au profit du blé ou du colza. Mais si le marché des céréales sera, en effet, sûrement tiré vers le haut par les biocarburants, il y aura en contrepartie 40% de leur coproduits, drêches et tourteaux, qui pourront être utilisés en alimentation animale.

D’après France Agricole- 22 juin 2007

mercredi 20 juin 2007

L'INRA donne des prix

Lors de la journée-conférence INRA du 14 juin concernant entre autre l’avenir de la Politique Agricole Commune (PAC), une conférence a porté plus particulièrement sur l’impact des biocarburants dans l’Union Européenne. On peut relever quelques chiffres de prospectives intéressants. Avec l’arrivée des biocarburants (objectif de 7% en 2010), et d’après un rapport de la Commission Européenne, le prix du blé devrait augmenter de 8%, celui de l’huile de colza de 100% tandis que le tourteau de colza devrait voir son prix chuter de 56%. Avec un certain nombre de critères fixés, les chercheurs de l’INRA, eux, trouvent d’autres chiffres tout aussi intéressants : prix du tourteau de colza en 2010 estimé à 110 € (prix domestique), celui du tourteau de soja à 175 € pour la même année. Ils estiment aussi que les prix de la viande seront en baisse par conséquence : -1,2 % pour la volaille, -1,2 % pour le porc, -0,4 % pour les bovins.

Tout le diaporama ici
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mardi 19 juin 2007

Cristanol : c'est parti

Cristanol c’est parti
La nouvelle usine de bioéthanol Cristanol (Cristal-Union) située à Bazancourt dans la Marne a commencé à fonctionner le 5 juin avec la ligne betterave. A terme cette ligne de production devrait représenter 1,5 Mhl de bioéthanol.

Pour retrouver toutes les infos sur Cristanol : cliquer ici.


D'après la France Agricole du 15 juin 2007

mercredi 13 juin 2007

Drêches de blé : la nouvelle carte de l’alimentation animale

Selon le Céréopa, avec l’arrivée des usines de bioéthanol, ce ne sont pas moins de 700 000 tonnes de drêches de blé qui devraient arriver sur le marché de l’alimentation animale à partir de 2010 (50 000 t actuellement). Les fabricants d’aliments devraient donc en incorporer de plus en plus dans leurs formules encore faut il que la filière biocarburant communique sur le coproduit en question. En effet les drêches différent fortement selon leur usine de provenance. On peut distinguer 3 grandes classes de drêches :
- standard : 33% de protéines
- à faible teneur en protéines : issues de certaines usines étrangères
- à haute teneur en protéines (35-36%) : certains sites qui ont choisi un process particulier comme Cristal-Union.

Si en volaille, les drêches à haute valeur protéique devraient tirer leur épingle du jeu assez facilement, les drêches moins riches en protéines devraient plutôt rentrer en compétition avec le tourteau de colza pour l’alimentation bovine. Bien sûr, un des critères les plus important sera le prix, mais pour l’instant les prédictions sont assez prudentes. Caler sur le prix du soja ? Sur celui des céréales ? En tout cas ce coproduit, comme le tourteau de colza pour la filière Diester, pèsera 20% du chiffre d’affaire de l’activité et sera donc suivi de près par leurs fabricants.

D’après La France Agricole – 1er juin 2007

lundi 11 juin 2007

France : l’Etat des lieux

Dans la revue de l’Alimentation animale d’Avril, les différents sites de fabrication de biocarburants en France sont rappelés ainsi que les quantités produites pour la période 2008-2009.

Biodiesel (à partir du colza ou du tournesol):
- Compiègne (180 t, Diester Industrie),
- Verdun (200 000 t, Ineos + 3 coopératives : EMC2, Nouricia, Champagne Céréales),
- Le Mériot ( 250 000 t, SNC Lavalin en collaboration avec Diester Industrie)
- Sète (180 000 t, Diester Industrie)
- Fos-sur-mer (200 000 t, Acciona Energie + Compagnie du Vent)
- Boussens (40 000 t, Diester Industrie)
- Bordeaux (200 000 t, Port de la Palice)
- Montoir-de-Bretagne (200 000 t, Cargill en relation avec Diester Industrie)
- Grand Couronne (260 000 t, Diester Industrie)
- Coudekerque (150 000 t)

Bioéthanol :
- Lacq (180 000 t, maïs, AB Bioenergy)
- Le Mériot* (100 000 t, blé, Soufflet)
- Lillebonne (200 000 t, blé, Tereos)
- Origny (200 000 t, betterave, Tereos)
- Nesle (50 000 t, amidonnerie de blé, Amylum)
- Bazancourt (250 000 t, betterave et blé, Cristal-Union)
- Beinheim (100 000 t, amidonnerie de blé Roquette)
- Bétheniville (15 000 t , Cristal-Union)
- Provins (Blé, BCE)

* Note du blogueur : L’usine SMBE du groupe Soufflet sera finalement construite à Pont-sur-Seine

Revue de l'alimentation animale, n° 605, avril 2007

mardi 5 juin 2007

Alimentation animale : les biocarburants redistribuent les rôles

Avec l’arrivée des usines de biocarburants et les coproduits qui en découleront c’est toute le marché de l’alimentation animale qui est en ébullition. Dans la France Agricole du 1er juin, un article reprend les dernières quantités énoncées de ces coproduits : 1,3 million de t de tourteau de colza, 550 000 t de drêches de blé et 160 000 t de drêches de maïs d’ici 2010. Si les fabricants d’aliment pour animaux s’estiment les mieux placés pour valoriser ces coproduits et veulent devenir des partenaires incontournables pour les éleveurs, l’Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) se préoccupe surtout de la qualité sanitaire de ces matières premières.

Sur ce dernier sujet, il faut noter qu’un règlement zoonose impose l’absence de salmonelles dans les aliments volailles dès 2008, et dans les aliments porcs dès 2009. Ces aliments subiront donc un traitement thermique, ce pourrait répartir différemment les rôles entre éleveurs et fabricants d’aliment.

Parallèlement à ces questions, les industriels de l’alimentation travaillent aussi sur les problématiques actuelles des éleveurs : rations sèches, gestion du temps de travail, conseils stratégiques… pour peu que ces services soient rémunérateurs.

La France Agricole – 1er Juin 2007

lundi 4 juin 2007

Les Coproduits aux Culturales 2007

Les 6 et 7 juin ont lieu les Culturales, évenement présenté par Arvalis - L'Institut du Végétal. Parmi les nombreuses conférences qui auront lieu, une présentation UNIP-CEREOPA parlera plus spécifiquement de la question des coproduits : Valoriser les co-produits des biocarburants en alimentation animale : à quel prix ?

Pour plus d’infos : http://www.lesculturales.com/fr/infos.htm