Avec l’arrivée des usines de biocarburants et les coproduits qui en découleront c’est toute le marché de l’alimentation animale qui est en ébullition. Dans la France Agricole du 1er juin, un article reprend les dernières quantités énoncées de ces coproduits : 1,3 million de t de tourteau de colza, 550 000 t de drêches de blé et 160 000 t de drêches de maïs d’ici 2010. Si les fabricants d’aliment pour animaux s’estiment les mieux placés pour valoriser ces coproduits et veulent devenir des partenaires incontournables pour les éleveurs, l’Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) se préoccupe surtout de la qualité sanitaire de ces matières premières.
Sur ce dernier sujet, il faut noter qu’un règlement zoonose impose l’absence de salmonelles dans les aliments volailles dès 2008, et dans les aliments porcs dès 2009. Ces aliments subiront donc un traitement thermique, ce pourrait répartir différemment les rôles entre éleveurs et fabricants d’aliment.
Parallèlement à ces questions, les industriels de l’alimentation travaillent aussi sur les problématiques actuelles des éleveurs : rations sèches, gestion du temps de travail, conseils stratégiques… pour peu que ces services soient rémunérateurs.
La France Agricole – 1er Juin 2007
mardi 5 juin 2007
Alimentation animale : les biocarburants redistribuent les rôles
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