Après plusieurs mois de retard, l’usine Diester du Mériot (10) a été finalement inaugurée le 5 février dernier par Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la Consommation.
Cette usine, située en plein cœur de la Champagne crayeuse, triture actuellement 800 000 t de graines de colza par an. A terme, elle en triturera 1,1 million pour 450 000 tonnes d’huile et 250 000 tonnes de Diester ® (Marque commerciale du biodiesel). Les coproduits de cette fabrication seront de 600 000 t de tourteau de colza et 25 000 tonnes de glycérine. Ce site, le plus important en Europe, représentera à lui seul 5% de la trituration européenne.
Malgré l’augmentation de capacité de trituration que représente l’usine du Mériot, la France restera tout de même importatrice de tourteau de colza.
Sources :
- France Agricole : site internet "Biocarburants: inauguration du site producteur de Diester au Mériot dans l'Aube" (accessible aux abonnés uniquement)
- AgraPresse : Semaine du 9 février 2009 – N° 3189 - "La plus grande usine de trituration d’Europe inaugurée dans l’Aube"
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lundi 9 février 2009
mercredi 23 avril 2008
Les agrocarburants, un atout ou une menace pour les ruminants ?
Dans son Dossier Economie de l’Elevage n° 373, l’Institut de l’Elevage a mis en avant les avantages et les inconvénients des agrocarburants d’un point de vue « élevage des ruminants ». Les biocarburants – ou agrocarburants comme certains préfèrent les appeler désormais - sont en ce moment au plein cœur d’une polémique, l’IE a donc voulu déterminer les impacts réels de ce secteur en pleine expansion.
L’impact est en fait double pour les filières ruminants :
- les ruminants sont les plus gros utilisateurs potentiels des coproduits issus du process de ces agrocarburants (drêches de céréales comme coproduits de la filière éthanol et tourteaux de colza –dans une moindre mesure de tournesol- comme coproduits de la filière biodiesel).
- les ruminants sont les premiers touchés par la « concurrence du sol » dans les zones de polyculture-élevage où les surfaces fourragères (prairies…) peuvent être remplacées par des surfaces en colza diester ou blé éthanol.
D’ailleurs sur le sujet délicat des surfaces nécessaires pour atteindre les 7% d’incorporation de biocarburants d’ici 2010 en France, il y a, là encore, sujet à débat. Pour l’IE, les surfaces nécessaires sont de 1,7 million d’hectares alors qu’elles ne sont que de 300 000 ha pour l’ONIGC (Office national Interprofessionnel des Grandes Cultures). Une différence pour le moins remarquable !
Par contre, si l’IE n’est pas convaincu de l’intérêt des agrocarburants pour l’élevage au sens large, il pense qu’il peut exister néanmoins des opportunités individuelles voire régionales. La proximité d’une usine fabriquant du biodiesel ou du bioéthanol pourrait représenter une vraie opportunité pour les élevages avoisinants s’approvisionnant « en frais ». Ce modèle est à rapprocher de ce qui a pu exister lors du développement des sucreries et des apports massifs en pulpes de betterave qui pouvaient fournir des ateliers d’engraissement « hors-sol » à proximité.
NB : Il est intéressant de noter que ce qui apparaît souvent comme la panacée aujourd’hui, les biocarburants dits de « deuxième génération », qui utilisent la plante entière (des plantes telles que le miscanthus, la luzerne…) paraissent encore plus dangereux pour l’IE que les biocarburants de première génération. En effet au niveau de la « concurrence pour l’utilisation du sol » ces futurs biocarburants pourront se développer dans des zones pour l’instant enherbées, incultivables avec des cultures classiques (blé, colza…) mais sur lesquels le miscanthus ou certaines essences d’arbres pourraient être plantées.
Lire ici le résumé du dossier sur le site de l’Institut de l’Elevage.
L’impact est en fait double pour les filières ruminants :
- les ruminants sont les plus gros utilisateurs potentiels des coproduits issus du process de ces agrocarburants (drêches de céréales comme coproduits de la filière éthanol et tourteaux de colza –dans une moindre mesure de tournesol- comme coproduits de la filière biodiesel).
- les ruminants sont les premiers touchés par la « concurrence du sol » dans les zones de polyculture-élevage où les surfaces fourragères (prairies…) peuvent être remplacées par des surfaces en colza diester ou blé éthanol.
D’ailleurs sur le sujet délicat des surfaces nécessaires pour atteindre les 7% d’incorporation de biocarburants d’ici 2010 en France, il y a, là encore, sujet à débat. Pour l’IE, les surfaces nécessaires sont de 1,7 million d’hectares alors qu’elles ne sont que de 300 000 ha pour l’ONIGC (Office national Interprofessionnel des Grandes Cultures). Une différence pour le moins remarquable !
Par contre, si l’IE n’est pas convaincu de l’intérêt des agrocarburants pour l’élevage au sens large, il pense qu’il peut exister néanmoins des opportunités individuelles voire régionales. La proximité d’une usine fabriquant du biodiesel ou du bioéthanol pourrait représenter une vraie opportunité pour les élevages avoisinants s’approvisionnant « en frais ». Ce modèle est à rapprocher de ce qui a pu exister lors du développement des sucreries et des apports massifs en pulpes de betterave qui pouvaient fournir des ateliers d’engraissement « hors-sol » à proximité.
NB : Il est intéressant de noter que ce qui apparaît souvent comme la panacée aujourd’hui, les biocarburants dits de « deuxième génération », qui utilisent la plante entière (des plantes telles que le miscanthus, la luzerne…) paraissent encore plus dangereux pour l’IE que les biocarburants de première génération. En effet au niveau de la « concurrence pour l’utilisation du sol » ces futurs biocarburants pourront se développer dans des zones pour l’instant enherbées, incultivables avec des cultures classiques (blé, colza…) mais sur lesquels le miscanthus ou certaines essences d’arbres pourraient être plantées.
Lire ici le résumé du dossier sur le site de l’Institut de l’Elevage.
mardi 26 juin 2007
Les biocarburants au menu des associations d’éleveurs
Avec l’objectif européen des 5,75 % d’incorporation de biocarburant dans les carburants fossiles d’ici 2010, les besoins en huile et en éthanol devraient concerner 12 millions d’hectare dans l’UE. La question, posée lors de l’assemblée générale du 15 juin de la section des éleveurs en association de la fédération, est de savoir si l’augmentation de ces surfaces consacrées à la fabrication des biocarburants pèsera ou pas sur les filières d’élevage et leur développement. En effet certaines céréales « secondaires » (orge, escourgeon…) pourraient voir leur sole diminuait fortement au profit du blé ou du colza. Mais si le marché des céréales sera, en effet, sûrement tiré vers le haut par les biocarburants, il y aura en contrepartie 40% de leur coproduits, drêches et tourteaux, qui pourront être utilisés en alimentation animale.
D’après France Agricole- 22 juin 2007
D’après France Agricole- 22 juin 2007
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mercredi 20 juin 2007
L'INRA donne des prix
Lors de la journée-conférence INRA du 14 juin concernant entre autre l’avenir de la Politique Agricole Commune (PAC), une conférence a porté plus particulièrement sur l’impact des biocarburants dans l’Union Européenne. On peut relever quelques chiffres de prospectives intéressants. Avec l’arrivée des biocarburants (objectif de 7% en 2010), et d’après un rapport de la Commission Européenne, le prix du blé devrait augmenter de 8%, celui de l’huile de colza de 100% tandis que le tourteau de colza devrait voir son prix chuter de 56%. Avec un certain nombre de critères fixés, les chercheurs de l’INRA, eux, trouvent d’autres chiffres tout aussi intéressants : prix du tourteau de colza en 2010 estimé à 110 € (prix domestique), celui du tourteau de soja à 175 € pour la même année. Ils estiment aussi que les prix de la viande seront en baisse par conséquence : -1,2 % pour la volaille, -1,2 % pour le porc, -0,4 % pour les bovins.
Tout le diaporama ici.
Tout le diaporama ici.
mercredi 13 juin 2007
Drêches de blé : la nouvelle carte de l’alimentation animale
Selon le Céréopa, avec l’arrivée des usines de bioéthanol, ce ne sont pas moins de 700 000 tonnes de drêches de blé qui devraient arriver sur le marché de l’alimentation animale à partir de 2010 (50 000 t actuellement). Les fabricants d’aliments devraient donc en incorporer de plus en plus dans leurs formules encore faut il que la filière biocarburant communique sur le coproduit en question. En effet les drêches différent fortement selon leur usine de provenance. On peut distinguer 3 grandes classes de drêches :
- standard : 33% de protéines
- à faible teneur en protéines : issues de certaines usines étrangères
- à haute teneur en protéines (35-36%) : certains sites qui ont choisi un process particulier comme Cristal-Union.
Si en volaille, les drêches à haute valeur protéique devraient tirer leur épingle du jeu assez facilement, les drêches moins riches en protéines devraient plutôt rentrer en compétition avec le tourteau de colza pour l’alimentation bovine. Bien sûr, un des critères les plus important sera le prix, mais pour l’instant les prédictions sont assez prudentes. Caler sur le prix du soja ? Sur celui des céréales ? En tout cas ce coproduit, comme le tourteau de colza pour la filière Diester, pèsera 20% du chiffre d’affaire de l’activité et sera donc suivi de près par leurs fabricants.
D’après La France Agricole – 1er juin 2007
- standard : 33% de protéines
- à faible teneur en protéines : issues de certaines usines étrangères
- à haute teneur en protéines (35-36%) : certains sites qui ont choisi un process particulier comme Cristal-Union.
Si en volaille, les drêches à haute valeur protéique devraient tirer leur épingle du jeu assez facilement, les drêches moins riches en protéines devraient plutôt rentrer en compétition avec le tourteau de colza pour l’alimentation bovine. Bien sûr, un des critères les plus important sera le prix, mais pour l’instant les prédictions sont assez prudentes. Caler sur le prix du soja ? Sur celui des céréales ? En tout cas ce coproduit, comme le tourteau de colza pour la filière Diester, pèsera 20% du chiffre d’affaire de l’activité et sera donc suivi de près par leurs fabricants.
D’après La France Agricole – 1er juin 2007
mardi 5 juin 2007
Alimentation animale : les biocarburants redistribuent les rôles
Avec l’arrivée des usines de biocarburants et les coproduits qui en découleront c’est toute le marché de l’alimentation animale qui est en ébullition. Dans la France Agricole du 1er juin, un article reprend les dernières quantités énoncées de ces coproduits : 1,3 million de t de tourteau de colza, 550 000 t de drêches de blé et 160 000 t de drêches de maïs d’ici 2010. Si les fabricants d’aliment pour animaux s’estiment les mieux placés pour valoriser ces coproduits et veulent devenir des partenaires incontournables pour les éleveurs, l’Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) se préoccupe surtout de la qualité sanitaire de ces matières premières.
Sur ce dernier sujet, il faut noter qu’un règlement zoonose impose l’absence de salmonelles dans les aliments volailles dès 2008, et dans les aliments porcs dès 2009. Ces aliments subiront donc un traitement thermique, ce pourrait répartir différemment les rôles entre éleveurs et fabricants d’aliment.
Parallèlement à ces questions, les industriels de l’alimentation travaillent aussi sur les problématiques actuelles des éleveurs : rations sèches, gestion du temps de travail, conseils stratégiques… pour peu que ces services soient rémunérateurs.
La France Agricole – 1er Juin 2007
Sur ce dernier sujet, il faut noter qu’un règlement zoonose impose l’absence de salmonelles dans les aliments volailles dès 2008, et dans les aliments porcs dès 2009. Ces aliments subiront donc un traitement thermique, ce pourrait répartir différemment les rôles entre éleveurs et fabricants d’aliment.
Parallèlement à ces questions, les industriels de l’alimentation travaillent aussi sur les problématiques actuelles des éleveurs : rations sèches, gestion du temps de travail, conseils stratégiques… pour peu que ces services soient rémunérateurs.
La France Agricole – 1er Juin 2007
mardi 29 mai 2007
Diaporama de l'IFP
Sur ce petit diaporama de l’IFP (Institut Français du Pétrole) vous retrouvez les enjeux des biocarburants dans le contexte actuel, les actions de l’IFP sur le sujet, les chiffres essentiels sur les productions mondiales de biocarburant, et diverses informations sur les filières bioéthanol et biodiesel.
Plus précisément sur la diapo n°20, on nous rappelle les quantités de coproduits obtenus pour 1 t fabriquée de bioéthanol ou de biodiesel.
Rappel :
- 1 t de bioéthanol produit à partir de betterave => 0,75 t de pulpe
- 1 t de bioéthanol produit à partir de blé => 1,2 t de drèche
- 1 t d’EMHV (Ester Méthylique d’Huile Végétale = Biodiesel = Diester) => 1 à 1,5 t de tourteau et 0,1 t de glycérine
Plus précisément sur la diapo n°20, on nous rappelle les quantités de coproduits obtenus pour 1 t fabriquée de bioéthanol ou de biodiesel.
Rappel :
- 1 t de bioéthanol produit à partir de betterave => 0,75 t de pulpe
- 1 t de bioéthanol produit à partir de blé => 1,2 t de drèche
- 1 t d’EMHV (Ester Méthylique d’Huile Végétale = Biodiesel = Diester) => 1 à 1,5 t de tourteau et 0,1 t de glycérine
jeudi 3 mai 2007
L'orge plébiscitée par l'alimentation animale
En cette période de grand changement dans le secteur de l’alimentation animale, les substitutions dans les matières premières incorporées sont nombreuses. Pour la campagne 2006-2007 c’est l’orge qui aura subie la hausse la plus forte dans l’utilisation de céréales par les fabricants d’aliment du bétail (+ 47,2% par rapport à 2005-2006). Cette hausse s’est faite au détriment du blé (- 7,3%) et du maïs (- 3,1%) mais le volume total de céréales transformées par les FAB n’a pas reculé malgré les cours élevés. Ceci s'explique en partie par l'augmentation de la part de tourteau de colza dans les aliments. En effet la substitution du tourteau de soja par le tourteau de colza favorise l'incoporation d'une part incompressible de céréales, nécessaire pour survenir au besoin en protéines.
Le prix des aliments a subi une hausse (+ 3%) qui reste relative par rapport à la hausse des matières premières (+ 14%). Cette hausse du prix des aliments composés devrait sans doute augmenter dans les mois à venir car le coût des matières premières représentent 75% du coût de revient des aliments et n'est pas prêt de baisser.
La France Agricole du 27 avril 2007
Le prix des aliments a subi une hausse (+ 3%) qui reste relative par rapport à la hausse des matières premières (+ 14%). Cette hausse du prix des aliments composés devrait sans doute augmenter dans les mois à venir car le coût des matières premières représentent 75% du coût de revient des aliments et n'est pas prêt de baisser.
La France Agricole du 27 avril 2007
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vendredi 13 avril 2007
Le glycérol débarque dans les rations
Le glycérol, comme le tourteau de colza ou la drèche de blé, est un coproduit des biocarburants. Plus exactement le glycérol est un coproduit de la filière biodiesel car il est constitué lors de la phase d’estérification de l’huile végétale de colza avec du méthanol. Pour une tonne d’huile estérifiée on obtient 0,1 T de glycérol. Ce coproduit était pour l’instant purifié à plus de 99,9 % pour des applications pharmaceutiques et des cosmétiques (il est notamment utilisé dans les pâtes dentifrices). Mais étant donné les quantités à venir, ces débouchés ne suffiront plus. En alimentation animale, le glycérol est un coproduit mal connu. En Allemagne il est déjà utilisé par les fabricants d’aliment ou incorporé directement dans les rations de gros élevages.
Contrairement au glycérol produit par les industries chimiques, le coproduit des biocarburants n’est pur qu’à 80-85 %. De plus on peut certaines fois retrouver dedans, du fait du process, du méthanol, des matières grasses, du phosphore, du potassium voire même du plomb ! Ceci a bien sûr un impact non négligeable sur les propriétés nutritionnelles du coproduit.
Ce problème mis à part, le glycérol en alimentation animale, notamment en bovins, aurait plusieurs avantages selon Karl-Heinz Südekum, de l'Université de Bonn, qui travaille sur le sujet. Il serait :
- une source d’énergie rapidement métabolisable qui peut remplacer une autre source de glucides aux même propriétés tel que le blé,
- un stabilisateur de la qualité sanitaire en empêchant le développement de moisissures
- un produit appétent du fait d’un goût très sucré, appétence qui peut permettre d’augmenter l’ingestion totale.
En bovin, les essais portaient sur des génisses qui ont ingérées 1 kg de glycérol par jour, avec un taux d’incorporation de 15% du concentré dans une ration de 14 à 15 kg de MS comprenant 40% de fourrage et 60% de concentrés. L’énergie nette en production laitière du composé pur est de 9,5 mégajoules (MJ) par kilo. Au niveau du rumen, le glycérol est fermenté en quasi totalité, sa production majeure est de l’acide propionique. Une faible, mais significative, quantité du coproduit peut tout de même être absorbée directement à travers le rumen. Contrairement à ce qui a pu être dit, le glycérol n’est donc pas considéré comme un compétiteur direct du propylène glycol.
En porcs et volailles, à 5% dans la ration le potentiel du glycérol est pleinement exploité (17,5 –17,6 MJ ME/kg). Ce taux peut être relevé à 10 % en volaille avec tout de même une légère baisse énergétique. Par contre on observe de fortes pertes en porcs pour ce même taux.
D’après La France Agricole du 6 avril 2007 et la présentation de Karl-Heinz Südekum, Université de Bonn, à la journée de l’AFTAA du 21 mars 2007.
Contrairement au glycérol produit par les industries chimiques, le coproduit des biocarburants n’est pur qu’à 80-85 %. De plus on peut certaines fois retrouver dedans, du fait du process, du méthanol, des matières grasses, du phosphore, du potassium voire même du plomb ! Ceci a bien sûr un impact non négligeable sur les propriétés nutritionnelles du coproduit.
Ce problème mis à part, le glycérol en alimentation animale, notamment en bovins, aurait plusieurs avantages selon Karl-Heinz Südekum, de l'Université de Bonn, qui travaille sur le sujet. Il serait :
- une source d’énergie rapidement métabolisable qui peut remplacer une autre source de glucides aux même propriétés tel que le blé,
- un stabilisateur de la qualité sanitaire en empêchant le développement de moisissures
- un produit appétent du fait d’un goût très sucré, appétence qui peut permettre d’augmenter l’ingestion totale.
En bovin, les essais portaient sur des génisses qui ont ingérées 1 kg de glycérol par jour, avec un taux d’incorporation de 15% du concentré dans une ration de 14 à 15 kg de MS comprenant 40% de fourrage et 60% de concentrés. L’énergie nette en production laitière du composé pur est de 9,5 mégajoules (MJ) par kilo. Au niveau du rumen, le glycérol est fermenté en quasi totalité, sa production majeure est de l’acide propionique. Une faible, mais significative, quantité du coproduit peut tout de même être absorbée directement à travers le rumen. Contrairement à ce qui a pu être dit, le glycérol n’est donc pas considéré comme un compétiteur direct du propylène glycol.
En porcs et volailles, à 5% dans la ration le potentiel du glycérol est pleinement exploité (17,5 –17,6 MJ ME/kg). Ce taux peut être relevé à 10 % en volaille avec tout de même une légère baisse énergétique. Par contre on observe de fortes pertes en porcs pour ce même taux.
D’après La France Agricole du 6 avril 2007 et la présentation de Karl-Heinz Südekum, Université de Bonn, à la journée de l’AFTAA du 21 mars 2007.
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vendredi 6 avril 2007
Réduire la variabilité des tourteaux gras
Une étude du Cetiom met en avant les procédés semi industriels (type atelier collectif mobile) de production d’huile de colza qui permettent d’obtenir un tourteau de colza beaucoup plus homogène que celui qu’on peut obtenir avec du pressage individuel. Le problème majeur du pressage à la ferme est la teneur en matière grasse du coproduit. Il reste de 12 à 30% de MG quand la graine est pressée a froid. Si l’on presse à chaud on peut faire descendre ce taux entre 7 et 11%.
Dans l’étude présentée par le Cetiom, deux nouvelles méthodes sont testées : aplatissage-cuisson-pression (ACP) et prépression-extrusion-pression (PEP). Avec ces deux procédés les tourteaux ont des taux de MG très faible pour du pressage à la ferme (entre 6 et 9%).
Après des essais à la ferme des Trinottières sur vaches laitières, on remarque qu’un kilogramme de tourteau de soja équivaut à 1,76 kg de ce tourteau ACP ou 1,68 kg du tourteau PEP (plus généralement on retient 1,5 kg de tourteau de colza = 1 kg de tourteau de soja). Ce changement induit une augmentation de l’ingestion de 2%, une augmentation de la production laitière (PL) et du taux protéique (TP), une baisse du taux butyrique (TB) - voir tableau. Parallèlement à ce tourteau produit plus homogène, l'huile fabriquée par ces deux mêmes procédés est mieux standardisée.
D’après La France Agricole – 30 mars 2007
Dans l’étude présentée par le Cetiom, deux nouvelles méthodes sont testées : aplatissage-cuisson-pression (ACP) et prépression-extrusion-pression (PEP). Avec ces deux procédés les tourteaux ont des taux de MG très faible pour du pressage à la ferme (entre 6 et 9%).
Après des essais à la ferme des Trinottières sur vaches laitières, on remarque qu’un kilogramme de tourteau de soja équivaut à 1,76 kg de ce tourteau ACP ou 1,68 kg du tourteau PEP (plus généralement on retient 1,5 kg de tourteau de colza = 1 kg de tourteau de soja). Ce changement induit une augmentation de l’ingestion de 2%, une augmentation de la production laitière (PL) et du taux protéique (TP), une baisse du taux butyrique (TB) - voir tableau. Parallèlement à ce tourteau produit plus homogène, l'huile fabriquée par ces deux mêmes procédés est mieux standardisée.
D’après La France Agricole – 30 mars 2007
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jeudi 22 mars 2007
Les coproduits testés pour l’élevage
Avec le développement des biocarburants, des coproduits connus tels les tourteaux ou « nouveaux » comme les drèches vont arriver en grande quantité sur le marché. Les utilisations de ces coproduits en alimentation animale sont donc regardées de près.
A l’horizon 2010, ça ne seront pas moins de 700 000 à un million de tonnes de drèches supplémentaires qui feront leur arrivée sur le marché (Blé pour 80%, Maïs pour le reste). A coté de ces coproduits du bioéthanol, il y aura une augmentation de 1,5 à 2 Mt de tourteaux d’oléagineux qui rejoigneront donc les 1,8 Mt de tonnes produits actuellement (1,3 Mt de tourteau de colza et 500 000 t de tourteau de tournesol) d’après le Syncopac.
Si l’utilisation du tourteau de colza en substitution du soja pour les ruminants est assez développée, son utilisation en porcs et en volailles semble plus difficile mais les obstacles (digestibilité, appétence, risque nutritionnel) sont levés progressivement.
En drèches, les références en alimentation animale manquent cruellement. Là encore elles sont utilisées surtout en bovins mais les volumes à venir devraient inciter à une augmentation de l’utilisation en porcs et volailles.
Arvalis fait actuellement une étude pour tester les possibilités des drèches en monogastriques justement. Pour le porc à l’engraissement, la digestibilité idéale standardisée (DIS) de la MAT est équivalente à celle du tourteau de colza mais reste inférieur à celle du blé et du tourteau de soja. Mais du fait de leur plus forte concentration en protéines, les drèches apportent plus d’acides aminés que le blé pour un même volume. Aucun problème particulier n’est remarqué sauf peut être en volailles à cause d’une forte teneur en fibres.
Ces tests ne sont pas encore faits à partir de drèches issues d’usines de biocarburants qui seront sans doute de qualité supérieure vue la technicité des nouvelles usines.
Agrodistribution de février 2007 – Les coproduits testés pour l’élevage (non accessible en ligne)
A l’horizon 2010, ça ne seront pas moins de 700 000 à un million de tonnes de drèches supplémentaires qui feront leur arrivée sur le marché (Blé pour 80%, Maïs pour le reste). A coté de ces coproduits du bioéthanol, il y aura une augmentation de 1,5 à 2 Mt de tourteaux d’oléagineux qui rejoigneront donc les 1,8 Mt de tonnes produits actuellement (1,3 Mt de tourteau de colza et 500 000 t de tourteau de tournesol) d’après le Syncopac.
Si l’utilisation du tourteau de colza en substitution du soja pour les ruminants est assez développée, son utilisation en porcs et en volailles semble plus difficile mais les obstacles (digestibilité, appétence, risque nutritionnel) sont levés progressivement.
En drèches, les références en alimentation animale manquent cruellement. Là encore elles sont utilisées surtout en bovins mais les volumes à venir devraient inciter à une augmentation de l’utilisation en porcs et volailles.
Arvalis fait actuellement une étude pour tester les possibilités des drèches en monogastriques justement. Pour le porc à l’engraissement, la digestibilité idéale standardisée (DIS) de la MAT est équivalente à celle du tourteau de colza mais reste inférieur à celle du blé et du tourteau de soja. Mais du fait de leur plus forte concentration en protéines, les drèches apportent plus d’acides aminés que le blé pour un même volume. Aucun problème particulier n’est remarqué sauf peut être en volailles à cause d’une forte teneur en fibres.
Ces tests ne sont pas encore faits à partir de drèches issues d’usines de biocarburants qui seront sans doute de qualité supérieure vue la technicité des nouvelles usines.
Agrodistribution de février 2007 – Les coproduits testés pour l’élevage (non accessible en ligne)
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Conférence « biofuels » aux Pays-Bas – Possibilités d’incorporation
Lors de ce colloque quelques chiffres ont été donné sur les taux possibles d’incorporation. Par exemple les taux de DDGS (distillers grains secs, drèches de maïs ici) dans les formulations en élevage porcin pourraient être de 10 à 15% dans l’aliment starter, 15% en croissance, 10% en finition, et 20% pour l’aliment gestation et lactation. Ces taux pourraient même être augmenter de 50% ou 100% si les éleveurs acceptés des risques moindres quant aux performances. Ces chiffres sont valables ici pour des drèches de maïs, les valeurs pour la drèche de blé ne sont pas encore bien connues. Là encore le problème est que les teneurs énergétiques sont très variables selon les sources de ces coproduits, les process, les testeurs…
Pour les farines issues de colza, les incorporations possibles sont de 4 kg/jour maximum pour les vaches laitières, 1,2 kg/jour pour les bovins viande, 10% pour les porcs en engraissement, 5 à 10% pour les truies. Pour les tourteaux : 1,5 à 2 kg/jour pour les vaches laitières, 1 kg/jour pour les bovins viande, 7 à 10% pour les porcs à l’engraissement, 5 à 10% pour les truies. Les possibilités d’incorporation pour les porcelets sont encore à l’ étude mais devraient se rapprocher des valeurs valables pour les truies (5 à 10%).
La Revue de l’Alimentation Animale de janvier-février 2007 – Les dérivés du colza en force dans les formules ? et L’ère nouvelle des distillers grains (non consultable sur Internet)
Pour les farines issues de colza, les incorporations possibles sont de 4 kg/jour maximum pour les vaches laitières, 1,2 kg/jour pour les bovins viande, 10% pour les porcs en engraissement, 5 à 10% pour les truies. Pour les tourteaux : 1,5 à 2 kg/jour pour les vaches laitières, 1 kg/jour pour les bovins viande, 7 à 10% pour les porcs à l’engraissement, 5 à 10% pour les truies. Les possibilités d’incorporation pour les porcelets sont encore à l’ étude mais devraient se rapprocher des valeurs valables pour les truies (5 à 10%).
La Revue de l’Alimentation Animale de janvier-février 2007 – Les dérivés du colza en force dans les formules ? et L’ère nouvelle des distillers grains (non consultable sur Internet)
jeudi 8 mars 2007
Limiter l'importation du soja
Un article très engagé de TransRural nous parle du problème de la dépendance de l’UE en protéines pour les productions animales et de ce fait l’omniprésence du soja dans les diverses rations. Pour TransRural ceci s’explique bien sûr d’un point de vie technique/zootechnique mais aussi d’un point de vue géoéconomique (Accord bilatéraux à l'OMC).
Pour une substitution de ce « roi soja » il y a entre autres l’utilisation des coproduits des biocarburants : drèches de blé et tourteaux de colza par exemple. En plus de raisons environnementales (transports…), sociales (Concurrence pour pays du Sud…), d’autonomie (l’UE ne pourvient qu’à un quart de ses besoins en protéines) le soja pose des problèmes en traçabilité, même s’il existe des filières tracées pour garantir notamment le « non OGM ».
Le Dossier TransRural en format Pdf - février 2006.
Pour une substitution de ce « roi soja » il y a entre autres l’utilisation des coproduits des biocarburants : drèches de blé et tourteaux de colza par exemple. En plus de raisons environnementales (transports…), sociales (Concurrence pour pays du Sud…), d’autonomie (l’UE ne pourvient qu’à un quart de ses besoins en protéines) le soja pose des problèmes en traçabilité, même s’il existe des filières tracées pour garantir notamment le « non OGM ».
Le Dossier TransRural en format Pdf - février 2006.
lundi 5 mars 2007
L’extranet prolea
Sur le site Proléa , vous pouvez vous inscrire gratuitement sur l’extranet Proléa en cliquant sur le lien en haut à droite de la page d’accueil du site. Après 48h et l’attribution d’un login et d’un mot de passe vous aurez donc accès à cet extranet. Sur ce celui-ci vous trouverez de nombreuses informations sur les oléoprotéagineux, informations souvent plus complètes que sur le site Web Proléa ouvert à tous.
Essayez !
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mercredi 28 février 2007
L’Association Générale des Producteurs de Blé fait le point
SCOP - Le journal de l’APGB- fait le point sur les volumes de coproduits des biocarburants au niveau européen et national après le Sommet du Végétal.
Selon le journal, l’élevage européen dépendra moins des importations de soja, du fait d’importantes quantités de coproduits riches en protéines. En effet les augmentations seront fortes : 100% de tourteaux de colza en plus entre 2005 et 2010 et 600% de drèches de blé en plus pour la même période !
Les fabricants de biocarburants ont leur épingles à tirer du jeu. Les ventes de coproduits représentent en effet 15 à 20 % du chiffre d’affaire pour le bioéthanol, et 20 à 25 % pour le diester. Les prix futurs sont flous, de nombreux facteurs pouvant entrer en jeu.
Les fabricants de biocarburants auront aussi à garantir les qualités bactériologiques et nutritionnelles pour convaincre les fabricants d’aliment du bétail.
l’article en page 4 du SCOP N° 8 (Juillet - Août 2006)
Selon le journal, l’élevage européen dépendra moins des importations de soja, du fait d’importantes quantités de coproduits riches en protéines. En effet les augmentations seront fortes : 100% de tourteaux de colza en plus entre 2005 et 2010 et 600% de drèches de blé en plus pour la même période !
Les fabricants de biocarburants ont leur épingles à tirer du jeu. Les ventes de coproduits représentent en effet 15 à 20 % du chiffre d’affaire pour le bioéthanol, et 20 à 25 % pour le diester. Les prix futurs sont flous, de nombreux facteurs pouvant entrer en jeu.
Les fabricants de biocarburants auront aussi à garantir les qualités bactériologiques et nutritionnelles pour convaincre les fabricants d’aliment du bétail.
l’article en page 4 du SCOP N° 8 (Juillet - Août 2006)
Information supplémentaire sur la nouvelle usine de trituration dans la Meuse
Le journal d’information du conseil général de la Meuse abordait la construction d’une nouvelle unité « trituration » pour l’usine Ineos de Baleycourt-Verdun dans son édition juillet - août - septembre 2006.
Article en page 12 du pdf
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mardi 27 février 2007
Chiffres et dates clés pour Saipol-Diester
Saipol-Diester-Industrie résume sur son site ses ambitions pour les années à venir , les quantités de biocarburants à produire avec les volumes visés pour chacune de ses usines.
· Grand- Couronne : 260 000 tonnes
· Venette : 200 000 tonnes
· Sète : 250 000 tonnes
· Le Mériot (septembre 2007) : 250 000 tonnes
· Montoir (juin 2007) : 250 000 tonnes
Un petit rappel du calendrier :
en 2006 démarrage de 2 nouvelles unités :
Sète : 200 000 T
Compiègne : 100 000 T supplémentaires
en 2007 : entrée en fonctionnement d’une usine de production de Diester à Montoir (250 000 tonnes) et au Mériot (250 000 tonnes).
Enfin en 2008 : deux nouvelles usines de Diester verront le jour, à Bordeaux (250 000 tonnes) et à Capelle-la-Grande (250 000 tonnes), tandis qu’une nouvelle unité de production sera également implantée sur le site actuel de Grand-Couronne (250 000 tonnes).
· Grand- Couronne : 260 000 tonnes
· Venette : 200 000 tonnes
· Sète : 250 000 tonnes
· Le Mériot (septembre 2007) : 250 000 tonnes
· Montoir (juin 2007) : 250 000 tonnes
Un petit rappel du calendrier :
en 2006 démarrage de 2 nouvelles unités :
Sète : 200 000 T
Compiègne : 100 000 T supplémentaires
en 2007 : entrée en fonctionnement d’une usine de production de Diester à Montoir (250 000 tonnes) et au Mériot (250 000 tonnes).
Enfin en 2008 : deux nouvelles usines de Diester verront le jour, à Bordeaux (250 000 tonnes) et à Capelle-la-Grande (250 000 tonnes), tandis qu’une nouvelle unité de production sera également implantée sur le site actuel de Grand-Couronne (250 000 tonnes).
vendredi 23 février 2007
Coproduits des biocarburants : une opportunité pour l'alimentation animale ?
Blogagroalimentaire.com est un blog de qualité qui traite de toutes les nouveautés dans le domaine agroalimentaire et agro-industriel et consacre par conséquent une grande part aux biocarburants.
Ici un article de ce blog qui nous parle des débouchés des coproduits des biocarburants pour l’alimentation animale .
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jeudi 22 février 2007
Nouvelle usine de biocarburant dans la Meuse
Après les sites du Meriot (Saipol-Diester), de Pont-Sur-Seine (SMBE-Soufflet), et de Bazancourt (Cristanol), une nouvelle usine de biocarburant va se mettre en place dans la grande région Champagne-Lorraine. Cette usine biodiesel sera en fait une nouvelle unité de l’Usine Ineol qui ne produisait pour l’instant que de l’ester methylique à partir d’huile importée (ancienne usine Novaol). Cette usine située à Baleycourt-Verdun dans la Meuse triturera 400 000 tonnes de colza dès 2008 et fournira 240 000 tonnes de tourteau.
Réussir Grandes Cultures – Février 2007 – une usine de biodisel dans la Meuse
Réussir Grandes Cultures – Février 2007 – une usine de biodisel dans la Meuse
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